DOSSIER : Unité d’enseignement 3.4.S.4 :
Initiation à la recherche
Compétence 8 : Rechercher et traiter des données professionnelles
et scientifiques
Ce dossier comprend :
• Les étapes de la recherche
• Les outils de la recherche
• La communication de la recherche
• La lecture d’article scientifique
1
LES ETAPES de la RECHERCHE
LES ETAPES de la RECHERCHE Les outils
Etape 1
La question initiale : observation directe
Situation d’appel et questionnement
Etape 2
La recherche exploratoire
Entretiens observations lectures
lectures Etape 3
La question de départ définitive
Relever l’écart /norme
Etape 4
La problématique et problématisation
avec hypothèses
Etape 5 et 6
A. Construction du modèle
d’analyse
B. Choix des outils de recherche
sur le terrain
Etape 7
C. Analyse des informations :
– issues de la recherche sur le terrain
– issues des lectures (éclairages théoriques)
Fin
Les conclusions professionnelles
Brainstorming
QQOQCP
Tableau de
questionnement
Carte mentale
Recherche documentaire
Diagramme causes-effet
Recherche documentaire
2
Les étapes de la recherche
Le « schéma classique » de la recherche est une représentation simplifiée du processus de recherche
et des étapes qui le composent. En réalité, le processus de recherche met en action une multitude de
tâches et d’exigences scientifiques qui n’apparaissent pas dans les représentations générales ;
Cf. schéma page 1
Cette partie comprendra des définitions générales et abordera également le travail demandé au
cours du TFE (semestre 5 et 6)
NB : Lorsqu’un débutant éprouve des difficultés dans son travail c’est presque toujours pour des raisons
d’ordre méthodologique
Tout chercheur s’il veut mener à bien son projet doit coordonner différentes opérations (étapes) avec
un maximum de cohérence et d’efficacité.
1. Etape 1 : La question initiale
Dans la phase de questionnement initial le chercheur est souvent perdu, il sait vaguement qu’il
veut étudier tel ou tel problème et ne sait pas comment débuter.
a. C’est pourquoi le point de départ est le questionnement de l’objet de recherche ; le
chercheur se pose un certain nombre de questions :
– Qu’ai- je envie de dire ?
– Quel est mon problème dans cette situation ?
– Quel fil conducteur ou idée maîtresse vais-je privilégier ?
Toujours démarrer sa question par de quoi s’agit-il ?
Différents outils sont une aide précieuse pour débuter et avancer dans sa recherche, ils seront utilisés
selon l’étape du cheminement. On distingue entre autres :
• Des questionnaires d’orientation (ex : le brainstorming, la grille de Quintilien : QQOQCP) ;
• Et si le thème relève d’activités à décrire ou à analyser :
o La Carte mentale
o Le tableau de questionnement
b. Dans le travail de fin d’études (TFE) des étudiants en soins infirmiers, le point de
départ est le compte rendu d’un vécu de stage, d’une activité soignante.
L’étudiant sera amené d’abord à rédiger une situation qui sera le point de départ du questionnement.
La rédaction précise et détaillée de ces situations d’appel est primordiale pour guider la réflexion. Elle
permet de formaliser les idées, les intuitions. La grille de Quintilien permet notamment de vérifier la
complétude de la description de la situation.
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2. Etape 2 : La recherche exploratoire
a. La recherche exploratoire fournit essentiellement des données d’ordre qualitatif.
Elle ne se fonde pas sur des hypothèses ou des idées préconçues ; le chercheur y a recours quand il ne
possède pas d’informations préalables sur un sujet ou très peu.
C’est une méthode généralement flexible, non structurée et qualitative.
Selon QUIVY et CAMPENHOUDT1
, cette phase se subdivise en différentes méthodes de travail que
sont :
• La lecture
• Les entretiens exploratoires et les méthodes d’explorations complémentaires
Ces méthodes permettent de réaliser un travail précis et ce afin d’aller au-delà de simples
interprétations qui pourraient aller à l’encontre de son objectif premier c’est-à-dire de cerner le sujet
et de constituer une problématique de recherche. (Fait partie de la phase d’explicitation qui sera
demandée dans le TFE)
b. Dans le TFE : Un recueil d’information (lecture, entretien, observation) sur l’objet étudié va
permettre de trouver différentes manières de l’aborder, avec ses multiples dimensions.
• Les lectures demandent de repérer au préalable le cadre théorique de l’objet de recherche
Pour rappel : (cours analyse du semestre 1 : Méthodes de travail 6.1.S1) le cadre théorique se subdivise
en références contextuelles (la loi, le cadre règlementaire, les procédures, historique des projets ou de
la politique sociale d’une région…) et en références conceptuelles (concept, paradigme, théorie,
éthique…)
Les lectures à privilégier sont les articles.
D’une manière générale, la recherche documentaire permettra un développement de la réflexion
critique du chercheur. Ces dernières pourront être complétées par des entretiens appelés
exploratoires.
• Les entretiens exploratoires sont des entretiens informels semi-directifs qui permettent soit
de compléter la description de l’activité à analyser (Comment fait-on ? Pourquoi ? A quelles
références aux bonnes pratiques fait-on référence ? …) soit de repérer les ressentis, les
intentions, des autres soignants.
• Les entretiens pourront être complétés par des observations indirectes qui ont pour seul
objectif de compléter la description.
1 Raymond QUIVY, Docteur en sciences politiques et sociales de l’Université catholique de Louvain (UCL), il est professeur
émérite aux Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCAM).
Luc Van CAMPENHOUDT, Docteur en sociologie de l’Université catholique de Louvain (UCL), il est professeur et directeur du
Centre d’études sociologiques aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles et professeur à l’UCL. Tous deux enseignent
la méthodologie de la recherche en sciences sociales.
4
Là encore, il faut reprendre les outils de la recherche utilisés dans la phase initiale et les compléter.
3. Etape 3 : la question de départ définitive
Une fois la question initiale étayée par la recherche exploratoire, le cadre théorique fixé et les liens
éventuels trouvés, le chercheur peut formuler une question de départ définitive.
a. C’est la question principale
Elle représente l’ensemble du questionnaire qui prend en compte dans sa formulation toutes les
variables contenues dans l’interrogation initiale.
Sa formulation est définitive puisqu’elle doit exprimer ce qui interroge l’auteur et ce qui le pousse à
mener des investigations.
b. Dans le TFE
C’est une phrase concise et claire. C’est elle qui va motiver et orienter la recherche, elle se retrouve
souvent sur le diagramme cause effets à l’emplacement de l’effet.
4. Etape 4 : la problématique
C’est l’approche ou la perspective théorique (parmi les nombreuses soulevées dans la recherche
exploratoire) que le chercheur décide d’adopter pour traiter le problème posé par la question de
départ.
Avant de pouvoir écrire une problématique, le chercheur doit passer de la question de départ à une
ou plusieurs hypothèses de recherche
Dans le TFE : elle sert à circonscrire l’objet de recherche, et revient à répondre à la question suivante :
Comment vais-je aborder ce phénomène ? Comment je réponds à la question que je me suis posée ?
Elle va aboutir à la formulation d’une ou plusieurs hypothèses que l’on définit par des réponses hâtives
et pressenties, probables mais non vérifiées.
5. Etape 5 et 6 : Construction du modèle d’analyse et choix des outils de
recherche
Le modèle d’analyse consiste à élaborer un plan précis qui comprendra les étapes descriptives et
explicatives du travail.
Le choix et l’élaboration des outils de la recherche s’opèrent à partir de la question de départ. Pour
cela, il faut procéder au choix de la population observée, du lieu et convenir de l’outil d’enquête le
mieux adapté pour faire les recherches.
5
Avant de procéder à l’enquête, il faut expliciter la manière dont on va s’y prendre pour recueillir les
informations.
On ne peut répondre à la question de départ de façon fiable que si le choix de la population et de l’outil
est adapté et justifié.
Cette étape réalisée, la recherche sur le terrain peut débuter.
6. Analyse des informations et conclusions professionnelles
L’analyse des informations se fera après synthèse des résultats de la recherche sur le terrain.
Dans cette étape, on peut pointer d’autres éléments qui ne vont pas forcément confirmer l’hypothèse
mais qui offrent d’autres ouvertures.
Etape importante, où l’on fait les liens entre les concepts théoriques et la réalité. Ces liens peuvent
confirmer, infirmer, élargir les hypothèses obtenues.
Un résumé des différentes conclusions issues de la recherche sera fait, il propose des axes
d’amélioration. Cette mise en action vise à améliorer une situation critique ou à mettre en place des
actions jusque-là inexistantes.
Conclusion
De façon très synthétique, les performances attendues dans les travaux sont les suivantes : décrire,
expliquer et élucider.
La recherche descriptive est non seulement employée en recherche mais elle est la base de la fonction
soignante (cf. A.R.S. I
2
) puisqu’elle constitue également la 1ère étape de la démarche de soins.
La recherche explicative permet d’expliquer les phénomènes et de repérer une ou plusieurs
hypothèses à vérifier comme dans la démarche de soins.
2 Association de Recherche en Soins Infirmiers
6
LES OUTILS DE LA RECHERCHE
Quel que soit la recherche, elle requiert l’utilisation et l’appropriation d’outils soit pour recueillir des
informations soit pour analyser ces informations.
I. Le brainstorming/QQOQCP
A. Le Brainstorming
Le brainstorming ou remue-méninges est une technique de recherche d’idées afin d’identifier ou de
résoudre un problème. La principale phase du brainstorming consiste à émettre spontanément le plus
d’idées possible sans retenue et en les notant toutes. Il permet d’orienter les recherches.
B. Le QQOQCP
Cet outil consiste à se poser les 6 questions clés pour cerner une situation. Qui, Quoi, Où, Quand,
Comment et Pourquoi. Il s’agit d’un outil de recherche d’informations et de définition d’un problème.
Il permet d’approfondir et explorer toutes les dimensions d’une situation donnée et d’amorcer la
recherche.
Qui : Personnes concernées
• Qui a constaté le problème ?
• Sur quelle personne le problème a-t-il un impact ?
Quoi : Nature du problème
• De quoi s’agit-il ?
• Quels sont les éléments, actions, opérations qui caractérisent la situation ?
• Quelle activité de soin est concernée par le problème ?
Où : Localisation et périmètre du problème
• Où cela se produit-il ? (Service, lieu précis du service)
• Quels sont les secteurs concernés ?
Quand : Caractéristique temporelle du problème. Moment de l’occurrence.
• Quand a lieu le problème ? Suite à quel événement ?
• Quelle est sa fréquence d’apparition ?
• Depuis combien de temps le problème existe-t-il ?
• A quel moment du parcours de l’étudiant ?
Comment : Mode d’occurrence du problème
• Comment le problème se révèle-t-il ? Comment se caractérise-t-il ?
• Quels sont ses effets ?
Pourquoi :
• Pour quelle raison ?
II. Le tableau de questionnement
Il permet à partir d’éléments de la situation de cibler plus précisément les recherches au regard du
cadre conceptuel et contextuel.
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TABLEAU DE QUESTIONNEMENT
De quoi s’agit-il ? Prise en charge d’une patiente atteinte de maladie d’Alzheimer : soin de confort réalisé malgré le refus
de la patiente.
Caractéristiques de la
situation
Cadre de référence
théorique (contextuel et
conceptuel)
Questions suite à un brainstorming
Ce soir-là vers 18h lorsque je
l’invite à m’accompagner pour aller
aux toilettes et la mettre en
pyjama…elle s’offusque et refuse
catégoriquement
• Contexte de droit des patients :
o Loi du 4 mars 2002 : droit des
patients
o Charte des droits et des libertés de
la personne âgée en situation de
handicap ou de dépendance
o Code de la santé publique
• Est-ce un refus de soin ? Pourquoi ce refus ?
• Quelle différence entre refus de soin et patient opposant au
soin ?
• Y-a-t-il des signes inhérents à la maladie pouvant conduire à
un refus de soins ? Si oui lesquels ?
• Que dit la législation/refus de soin ?
• Quelles méthodes pour aboutir au consentement au soin ?
• Prend-on en compte la dignité de la personne en lui
demandant de nous accompagner ?
Si on laissait Mme K. se préparer
toute seule, elle en serait incapable
• Concept d’Autonomie
o Soins aux personnes dépendantes
o Compétence 3
• Contexte : Charte des droits et des
libertés de la personne âgée en
situation de handicap ou de
dépendance
• Concept d’humanitude
• Quels sont les bénéfices des soins de nursing pour une
personne âgée atteinte de maladie d’Alzheimer ?
• Comment conserver son autonomie ?
• Quelles alternatives auraient été possibles ?
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Comme si elle se rendait compte
qu’elle ne pouvait plus répondre à
ses besoins
• Concept de Soins relationnels
o Relation soignant-soigné
o Relation d’aide
• Comment réagir face à cette situation ?
• Faut-il être formé à la prise en charge de cette pathologie ?
• Quel type de communication privilégier avec le patient atteint de
maladie d’Alzheimer ?
• Connait-on les besoins perturbés de ce type de maladie ?
J’en fais donc part à une aidesoignante qui la prend sous le bras
énergiquement
• Concept de Travail en équipe et projet
de service
o Equipe formée ?
o Habitudes du service ?
• La dignité de la personne est-elle respectée ?
• Projet de vie ?
• Fait-on preuve de bienveillance ?
• Comment réagir face à un refus de soins ?
• Y-a-t-il une autre façon de faire pour l’adhésion aux soins ?
Je me sens démunie
• Concept d’Ethique
o Dilemme entre respect du
consentement/hygiène
o Sentiment d’impuissance
• Qu’est-ce que le consentement ?
• Est-il toujours nécessaire ? Que dit la législation ?
• Réaliser un soin sans le consentement de la patiente peut-il être
considéré comme un acte de maltraitance ?
• Comment obtenir le consentement d’une personne atteinte de
maladie d’Alzheimer ?
• Comment continuer à soigner avec un sentiment d’impuissance ?
• A qui confier ce sentiment ?
• Existe-t-il des groupes de paroles de PEC des soignants ?
Je parviens finalement à lui retirer
ses bandes de compression…mais
cette prise en charge m’a laissée
insatisfaite
• Contexte des Règles professionnelles
o Respect de la vie de la
personne humaine
o Code de déontologie des IDE
• Concept de Bientraitance
o Agir dans l’intérêt du patient
• Qu’est-ce que la bientraitance ?
• Est-on bientraitant en réalisant un soin sans le consentement de
la patiente ?
• Qu’est-ce que le respect ?
• Comment agir dans l’intérêt du patient ?
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III. La carte mentale
Une carte mentale est un schéma avec en son centre un sujet central duquel partent des sous-sujets. Cette arborescence peut être représentée par un
nuage situé au centre (sujet principal) et des branches ou/et ramifications qui sont les idées ou mots clés qui y sont liés.
Ce dessin est supposé refléter visuellement le fonctionnement de notre réflexion, il permet donc d’organiser nos idées, de découvrir des liens entre elles et
ainsi de les mémoriser plus facilement.
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Exemple de cartes mentales
Soins infirmiers : « Que vous évoque le mot toilette ? »
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I. Le Diagramme causes-effets
A. Définition
Diagramme de causes et effets, diagrammes d’Ishikawa ou diagramme en arêtes de poisson est le fruit
des travaux de Kaoru Ishikawa3 pour la gestion de la qualité.
Cet outil graphique (cf. ci-dessous) issu d’un brainstorming recense les causes aboutissant à un effet.
Son analyse permet une aide à la précision pour soit corriger un fait existant, soit pour la mise en place
d’un projet. Il constitue un excellent plan d’analyse.
B. Contenu
Les causes sont réparties dans les cinq catégories appelées 5M :
• Matière
• Matériel
• Méthode
• Main d’œuvre
• Milieu
Le classement doit aussi mettre en évidence les causes les plus directes. Ce sont celles les plus proches
de l’arête de poisson.
L’ « Effet » représente la question de départ de votre recherche.
C. Diagramme cause-effet pour le TFE
C’est un outil d’analyse. Il permet, à la fois de répartir et de classer les données d’un problème et d’en
rechercher les causes à l’aide d’une représentation graphique (diagramme). Son principal avantage
réside en la facilitation du travail d’analyse car toutes les données sont répertoriées sur un outil facile
à visualiser.
3
Kaoru Ishikawa est un ingénieur chimiste japonais, professeur à la Faculté d’Ingénierie de l’Université de Tokyo, et un des
théoriciens précurseurs de la gestion de la qualité. On lui doit notamment le diagramme de causes et effets qui est un des
outils fondamentaux pour assister les cercles de qualité.
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EFFET
MATIERES correspond aux facteurs liés
au patient :
• Son état de santé, ses antécédents,
traitements
• Non observance des consignes
• Insuffisance de coopération
• Personnalité, difficulté de
compréhension, de communication…
MATERIEL Concerne :
• L’équipement
• Les machines
• Le matériel informatique
• Les logiciels
• Les technologies
• Les fournitures
METHODES correspond aux facteurs
liés à l’organisation, le fonctionnement de
l’équipe :
• Défaut de planification des soins
• Insuffisance de tutorat, encadrement
des nouveaux
• Insuffisance des transmissions écrites
et/ou orales
• Absence de procédures, instructions,
protocoles, fiches techniques, notices,
instructions …
MILIEU: facteurs liés à l’environnement
de travail :
• Locaux
• Conditions de travail
• Ergonomie
• L’ambiance dans le travail
• Les relations de travail
MAIN D’ŒUVRE : Facteurs liés
aux pratiques des professionnels de
santé, aux ressources humaines :
• Qualifications, compétences
• La formation et/ou le degré
d’expertise et/ou de
connaissance des agents (de
« novice » à « expert »)
• Non-respect des règles, des
consignes
• Méconnaissance des règles de
bonnes pratiques, procédures
• Facteurs de stress ou de fatigue
physique/psychique
• Les représentations du soignant,
les préjugés, les prénotions
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Exemple de Diagramme cause-effet
Pourquoi certaines IDE
n’utilisent pas les
médiations thérapeutiques
pour pallier la douleur des
patients issus des services
de courte durée ?
MAIN D’OEUVRE
• La pression de conformité empêcherait les nouveaux agents de les utiliser
• L’absence d’un référent douleur pourrait expliquer cette non-pratique
• Un manque de personnel pourrait expliquer la non-pratique de ce soin
• Les représentations des infirmiers sur la douleur sont erronées : ils banalisent
la douleur
• Les infirmiers ne sont pas assez formés à la douleur
• Les IDE ne connaissent pas les médiations thérapeutiques
MILIEU
Les conditions de travail
(stress, manque de temps)
influencent peut-être cette
non-pratique
MATERIEL
Les IDE ne bénéficient peut-être pas du matériel
adéquat pour les utiliser
METHODES
• Les IDE ne sont peut-être pas informés de la
présence d’un protocole antidouleur dans le service
• Il n’y a peut-être pas de protocole antidouleur dans
le service
• La planification des soins ne permet peut-être pas de
de les utiliser
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IV. L’observation
Observation entretien, questionnaire sont utiles, voire indispensables pour le recueil d’informations,
de données, pour la recherche exploratoire de type quantitative ou qualitative.
L’observation est l’étape essentielle du recueil de données, en effet elle va permettre de recueillir de
façon organisée toutes les informations utiles à une recherche, à la mise en évidence d’un problème à
analyser.
Elle nécessite l’emploi d’outils précis que le chercheur doit construire afin de donner une dimension
objective et rigoureuse au travail.
Le choix des outils dépend du type d’observation
A. Les différents types d’observation
1. L’observation directe
Cette observation visuelle a l’avantage de capter les comportements immédiatement et en toute
authenticité (sans passer par un entretien ou l’analyse de documents).
Cependant si le champ d’observation paraît large, l’acte d’observer sera néanmoins structuré par
une grille que le chercheur doit préalablement construire à partir des objectifs et hypothèses soulevés
par le chercheur.
2. L’observation participante ou participative
Elle complète l’acte d’observer, elle consiste à étudier les modes de vie, les attitudes, les
comportements d’un même groupe social (ethnologie).
Cela sous-entend que le chercheur participe à la vie collective, et vive au quotidien avec le groupe.
Il doit dans ce cas construire une grille encore plus élaborée qui va comprendre une description fine
des attitudes et des phénomènes à observer.
De plus, il doit tester de nombreuses fois son outil dans un souci de rigueur.
V. L’ENTRETIEN
A. BUTS
Il permet de recueillir des informations que n’apportent pas forcément les méthodes d’observation,
notamment sur les motivations, les attitudes et comportements, le ressenti, le vécu, les
connaissances de la personne.
Il est judicieux de construire des questions « pilotes » larges et avoir en réserve des questions qui
permettent à l’interlocuteur de s’exprimer avec précision sur les thèmes (objectifs fixés).
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Il est bon de commencer par une question large, de mélanger les questions pour ne pas introduire les
réponses ou les attitudes attendues.
Exemples Pensez-vous que le lavage de mains est essentiel ?
Quand vous lavez-vous les mains ?
a) Cadre de l’entretien
• En préliminaire, demander l’autorisation pour un entretien en formulant clairement l’objectif
de vos entretiens, mais ne pas formuler l’hypothèse de l’entretien à vos interlocuteurs
• Choisir un lieu où on ne sera pas dérangé, tête-à-tête, etc.
• Utiliser les techniques de reformulation en utilisant les questions en réserve, ne pas perdre le
fil de l’entretien, l’objectif poursuivi
• Prendre des notes pendant et surtout tout de suite après en n’omettant pas de relever toutes
les informations non verbales significatives. Elles seront utiles à l’analyse
• Remercier les intéressés.
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COMMUNICATION DE LA RECHERCHE
I. Généralités
Suite à un travail de recherche, la préoccupation principale du chercheur sera de communiquer
correctement les résultats.
Pour cela, le chercheur dispose de différents moyens qu’il faut cibler en fonction de l’importance des
résultats. Il existe :
• Les articles scientifiques
• Le rapport
• La thèse
• La soutenance orale
• Le résumé de recherche
Tous ces moyens demandent une méthode particulière, le dernier retient notre attention car il est
souvent demandé dans les communautés scientifiques liées aux sciences médicales.
NB lorsque le lecteur fait une recherche documentaire, il doit repérer l’IMRaD
4 et l’année = gage de
qualité
II. Le résumé de recherche selon la méthode IMRAD
• Objectifs : transmettre un message scientifique. Il s’agit d’une technique dérivée de la science
(non de la littérature).
• L’axe est mis sur le contenu et non le style, la clarté, la rigueur et la concision en sont les critères.
• La structure IMRaD est stéréotypée et internationale :
➢ I pour introduction : rappel du thème, des connaissances générales (revue de
littérature) sur le sujet dont le but sert à poser une question de recherche à partir
d’un questionnement initial
➢ M pour matériel ou méthode : quel est ou sont les méthodes de recherche et / ou
outils utilisés (brainstorming diagramme causes-effet, lectures et recherche
documentaire)
➢ R pour Résultats : tous les résultats rien que les résultats si une recherche statistique
ou enquête sur le terrain est faite
➢ a pour and (et)
➢ D pour Discussion : c’est le cœur du travail il comprend l’analyse du questionnement
et de la situation de départ ou une analyse comparative en cas d’enquête. Ce chapitre
nécessite une bonne assimilation de la bibliographie sur le sujet. Cette partie répond
à la question de recherche.
4
Le plan IMRaD : Introduction, Méthodes, Résultats et (and) Discussion.
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III. L’analyse critique d’un article
Pour déterminer si l’article est pertinent pour la recherche il faut d’abord réaliser une lecture sélective.
Pour déterminer de quel type d’article il s’agit :
▪ Inspecter l’article sans lire le contenu (chercher titre – origine revue + date de
publication – chercher IMRAD )
▪ Vérifier qu’il soit issu
▪ d’une revue professionnelle (article de 3 à 5 pages issu d’une revue
professionnelle et écrit par des professionnels pour des professionnels)
▪ ou scientifique : structure IMRAD, DOI, auteurs universitaires … (cf.
caractéristiques générales)
▪ Evaluer la fiabilité (article datant de moins de 5 ans, nombreuses références)
▪ Evaluer la validité (auteur identifiable)
▪ Evaluer la pertinence (lien avec la thématique choisie)
A. Caractéristiques générales d’un article scientifique
En général, les articles scientifiques comptent de 5 à 15 pages.
Le style est sobre et dépouillé.
Le texte est concis et synthétique.
Pour qu’un article scientifique soit fiable, il doit dater de moins de 5 ans.
Il possède un DOI (Digital Object Identifier) : code qui permet d’identifier, référencer un article scientifique.
La structure d’un article comprend différentes parties dont l’IMRaD qui est à rechercher
systématiquement.
B. Composition de la structure d’un article
1. Titre de l’article et auteur(s)
Le titre est en principe un énoncé bref du problème étudié et du domaine dans lequel il s’inscrit.
Le titre est clair et concis et met bien valeur le contenu de l’étude. Il sert à capter l’intérêt du lecteur.
Sa formulation fait habituellement référence aux phénomènes, aux comportements ou aux variables dont
traite l’article.
Les titres (diplômes, poste universitaire) et le lieu de travail de l’auteur sont clairement décrits, ce qui
permet au lecteur d’apprécier la crédibilité de l’auteur.
2. Résumé / mots-clés
Le résumé (ou abstract) est habituellement présenté après le titre et le nom des auteurs.
Il apparaît parfois à la fin, juste avant les références.
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Quand l’article est publié dans un périodique bilingue ou trilingue, on trouve un résumé au début dans
une langue et un autre, à la fin dans l’autre langue.
Le résumé compte en général de 100 à 150 mots, soit à peu près l’équivalent de dix lignes.
Le résumé est un condensé de chacune des composantes de l’étude. Il s’ouvre sur l’énoncé de la
problématique à l’étude, si possible en une seule phrase.
Il décrit ensuite les principales caractéristiques des sujets, les modalités de réalisation de la recherche
(matériel et méthodes), les résultats les plus importants et les conclusions, implications ou applications
qui se dégagent du travail accompli.
Un bon résumé fournit au lecteur un aperçu global de la recherche effectuée.
3. Introduction et revue de littérature
Cette partie sert à établir le lien entre les travaux existants, la problématique étudiée et les résultats
attendus.
L’article commence par un énoncé de la problématique dans laquelle se situe la recherche et par l’analyse
des publications pertinentes. L’auteur présume que le lecteur connaît déjà le domaine général dont il
traite et ne se livre donc pas à un relevé exhaustif de tous les travaux relatifs à ce domaine.
La revue de littérature fournit un cadre théorique et méthodologique au problème lié à l’étude. Les
allusions aux données connues sont accompagnées de références bibliographiques appropriées. L’auteur
identifie les avantages ou les failles de la méthodologie employée dans ces recherches, il discute de la
cohérence des résultats et évalue la validité des interprétations qui ont été proposées. La première
section de l’article se termine par une définition des variables étudiées ainsi que par un énoncé des
hypothèses ou des questions de recherche.
4. Méthode de la recherche
La description de la recherche permet généralement d’évaluer la qualité de la démarche
méthodologique ainsi que la fiabilité ou la validité des résultats.
Elle se compose en trois parties :
– Sujets ou population cible : on présente les caractéristiques pertinentes des sujets ayant participé à la
recherche, en particulier le nombre inclus dans l’échantillon. Quand il s’agit de sujets humains, l’auteur
indique le mode de recrutement, les principales caractéristiques démographiques (provenance
géographique, sexe et âge).
– Matériel ou méthode : on décrit tous les instruments utilisés pour la présentation des stimuli et
l’enregistrement des données. Les équipements utilisés couramment sont décrits brièvement, alors qu’on
identifie les équipements spécialisés en indiquant leur marque et numéro du modèle.
– Déroulement ou procédure : on décrit en détail le plan de la recherche et on résume dans l’ordre
chacune des étapes de la réalisation de la recherche, en fournissant certains renseignements : formation
des groupes, milieu ou contexte, consignes données aux participants, procédure de collecte des données,
méthodes d’analyse statistique utilisées, …
5. Présentation des résultats
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La présentation des résultats expose le produit de la recherche, soit l’information nouvelle qui permet de
confirmer ou d’infirmer les hypothèses formulées au départ ou qui apporte une réponse aux questions
alors soulevées.
Cette présentation se compose de trois parties :
– des tableaux et des figures qui fournissent un aperçu visuel des résultats globaux
– un texte qui, sans reprendre le contenu détaillé des tableaux et des figures, fait ressortir les
caractéristiques générales des résultats et les éléments les plus pertinents
– les analyses statistiques qui sont intégrées au texte. La section de la présentation des résultats est
purement descriptive : elle rapporte les données mais n’en aborde pas l’interprétation ni la discussion.
6. Discussion des résultats et conclusions
L’auteur situe ses résultats par rapport à la problématique et au cadre théorique, empirique et
méthodologique qu’il a définis au début de l’article.
Il évalue le degré de concordance entre les travaux antérieurs, les prédictions qu’il a formulées et ses
propres résultats.
Il porte une attention particulière aux discordances et examine dans quelle mesure elles peuvent être
attribuées à des différences d’ordre méthodologique.
L’auteur expose des explications plausibles de ses résultats, justifie le rejet de certaines et motive le choix
de celle qu’il a privilégié.
L’auteur dégage ensuite des conclusions qui mettent en valeur la contribution de la recherche effectuée
à l’avancement d’une hypothèse, d’une théorie ou d’une application.
Cette partie se termine généralement soit par des questions sur les aspects du problème qui demeurent
inexplorés, soit par des suggestions sur l’orientation que devraient prendre les recherches futures.
7. Références
La partie des références consiste en une liste qui présente la référence complète des seuls travaux
mentionnés dans l’article. Elles sont en général nombreuses

Sommaire :
INTRODUCTION 2
QUESTIONNEMENT INITIAL 4
I. SITUATION INITIALE 4
II. QUESTIONNEMENT 5
RECHERCHES EXPLORATOIRES 7
I. LES SSR AVEC DES SERVICES SPECIFIQUES ET LA COLECTOMIE 7
a. Les SSR 7
b. Le cancer du colorectal 8
II. LE CONSENTEMENT 8
a. Définition 8
b. L’impact sur la relation soignant-soigné 9
III. UTILISATION DU TELEPHONE PORTABLE 9
a. Les règles de bonnes pratiques 10
b. Législation sur le téléphone portable en service 10
c. Secret professionnel 11
a. Utilisation des photos 12
QUESTION DE DÉPART 14
PROBLÉMATIQUE 18
HYPOTHÈSES 19
CONCLUSION 26
BIBLIOGRAPHIE 27

INTRODUCTION

Au cours de ces dernières années, une nouvelle culture s’était mise en place au sein de la société. Une culture de l’immédiateté, impliquant un rapport différent aux êtres et aux choses, libérant de ce fait des contraintes aussi bien temporelles que spatiales. En effet, le téléphone mobile s’est au fil du temps imposé comme un impératif, chaque individu peut ainsi être joint à peu près partout et à tout moment.
Les établissements de soins, jusque-là préservés par bon nombre d’interdiction réglementaire, n’échappent aucunement à cette réalité, puisque ce secteur fait ce jours face à une montée en puissance l’utilisation du téléphone portable et des données numériques. Par les acteurs ou les professionnels de soins en premier lieu, puis par les personnes prises en charge, c’est-à-dire les patients.
Le réflexe naturel est alors devenu pour le personnel soignant de glisser le téléphone dans la poche de leur blouse en vue de garder un lien tout au long de la prise du service, au plus proche des malades (Visvanathan, Gibb, Brady. 2011). Une étude réalisée par Rameshet al. (2008) portant sur plus de 110 soignants avaient même mise en avant que 47% des soignants utilisaient le téléphone mobile en présence des personnes prises en charge .
Il importe de souligner que durant deux périodes d’activité de soins, là où autrefois se réalisaient des échanges informels entre collègues, les téléphones portables ont pris la relève. Qui plus est, l’intrusion des appels, des vibrations sont désagréables, plus particulièrement dans les soins de plaies post-opératoire et chronique quand ils interrompent le fil d’une conversation.
Dans cette optique, je me questionne sur la manière dont les professionnels de soins procèdent en vue de concilier la réalisation des soins et l’usage du téléphone portable et des données numériques dans les soins de plaies post-opératoire et chronique. Puisque les soignants doivent impérativement être disponibles afin de répondre à toutes les exigences de leur mission auprès des soignants. Toutefois, le téléphone mobile, en raison des sollicitations imprévues, peut perturber la concentration de ces derniers et même l’organisation des soins dans ces services.
De nombreux dispositifs médicaux, les surfaces inertes ainsi que les matériels peuvent être colonisés par des bactéries pathogènes, ce qui peut compliquer la prise en charge ou aggraver la maladie des patients.
Face à tel constat, l’objectif de ce travail est d’étudier l’usage par les professionnels de soins du téléphone portable et des données numériques dans les soins de plaies post-opératoire et chronique.
Pour mener à bien cette étude, je vais présenter en premier lieu le questionnement initial ; en second lieu, l’étude sera centrée sur le cadre de recherche ; en troisième lieu, je présenterai la question de départ ; en cinquième lieu, je définirai la problématique et enfin j’avancerai les hypothèses.

QUESTIONNEMENT INITIAL

I. SITUATION INITIALE

Afin d’expliquer le thème choisi pour mon travail de fin d’études, je présente ici ma situation d’appel. J’effectue actuellement mon septième stage au SSR1 de ;;;;. Il s’agit d’un service divisé en deux parties : d’un côté, les soins palliatifs, et de l’autre, une section polyvalente pour toute rééducation. Le service comprend 20 chambres, 10 du côté palliatif et 10 de l’autre, dont 3 chambres doubles.
La situation que je vais décrire s’est produite lors de ma deuxième semaine de stage, pendant mon poste du matin, vers 9 heures. Je devais effectuer pour la première fois la réfection du pansement de M. H., arrivé la veille dans le service, du côté polyvalent, suite à une colectomie pour un cancer du côlon. Il s’agissait de 4 pansements, dont un post-opératoire avec des agrafes à changer au niveau de l’abdomen. Après avoir informé le patient de mon passage pour effectuer la réfection des pansements, j’ai commencé à préparer tout le matériel nécessaire. Lorsque j’ai informé les infirmières présentes dans le service, l’une d’elles m’a conseillé de prendre une photo des plaies pour avoir un aperçu. Ce n’était pas la première fois qu’on me demandait en stage de prendre en photo différentes plaies. Suite à cela, je suis allé effectuer mon soin. Après avoir retiré le premier pansement avec des gants, et les avoir retirés ensuite et avoir passé mes mains au SHA, j’ai sorti mon téléphone portable pour prendre une photo de la plaie, sans demander le consentement du patient, puis, après m’être à nouveau lavé les mains au SHA, j’ai continué mon soin en répétant cet acte pour les deux autres plaies. Après avoir terminé mon soin, j’ai montré les différentes photos aux infirmières puis au médecin du service lors des transmissions à ce dernier, afin de discuter de l’évolution possible.
Par la suite, au cours du stage, j’ai continué à prendre certaines plaies en photo avec mon téléphone. Cette fois, j’ai veillé à demander le consentement des patients. J’ai expliqué naturellement la raison aux patients. Tous ont accepté, certains m’ont demandé de voir la photo prise sur le moment. En montrant les photos pour comparer l’évolution avec différentes IDE, l’un d’eux m’a expliqué qu’une demande avait déjà été faite auprès de la cadre du service afin de rajouter ces photos au dossier du patient.
Suite à cette situation, je me questionne sur le fait de ne pas avoir demandé le consentement, ni avoir expliqué pourquoi j’ai pris en photo la plaie a ce premier patient ? Que faire des données numériques prise sur les téléphones personnelles ? Quel est l’utilité de la prise de photo dans la continuité des soins des plaies post opératoire et chroniques ?

II. QUESTIONNEMENT

Au regard de ma situation et des outils de questionnement (QQOQCP, tableau de questionnement) que j’ai utilisé, plusieurs question me viennent en tête. La première étant qu’est-ce qu’un soin de plaie post opératoire ou chroniques et donc qu’elles sont les précautions à prendre ?
Le SSR étant un endroit où cette situation se déroule ; par conséquent, il me semble important de définir la spécificité de ce service. La pathologie de mon patient, plus spécifiquement les soins que je dois effectuer son important pour la suite de sa rééducation. En effet, il s’agit de suivre un protocole défini par le chirurgien après qu’il ait retiré la stomie et effectuer l’anastomose colorectale. En ce sens, il est essentiel que j’explique ce qu’est un soin de plaie post-opératoire et chronique.
Dans cette situation, j’ai également effectué un acte sans demandé le consentement du patient. La question qui me vient à l’esprit est qu’est-ce que le consentement et pourquoi à ce moment-là je ne lui ai pas demandé ?
Durant la durée de mon stage, et notamment durant ce soin, j’ai aussi utilisé mon téléphone portable afin de prendre en photo les différentes plaies des patients que je devais prendre en soin. Les questions qui se posent sont les suivantes :
– Quel peut être les objectifs des professionnels de soins en utilisant des téléphones portables lors de la prise en charge des patients ? Le fait d’avoir pris en photo avec mon téléphone personnel le patient est considéré comme une bonne pratique professionnelle ?

– Est-ce que l’utilisation des téléphones concerne seulement les infirmières ou tous les professionnels de santé et que dit la loi par rapport à l’utilisation du téléphone portable personnel en poste ?

– Ets-ce que la démocratisation des téléphones portables et le partage des données numériques se produisent uniquement dans les Services de Soins de Suite et de Réadaptation ou dans tous les autres services également ?

– Qu’est-ce qui a déclenché l’utilisation des téléphones portables dans les Services de Soins de Suite et de Réadaptation ?

– Comment les téléphones se sont démocratisés dans ces services ? En outre, le secret professionnel est primordial dans la profession d’infirmier, je m’interroge donc sur le fait d’avoir de telles photos et si elles vont à l’encontre du secret professionnel ?

– Est-ce que l’utilisation des téléphones portables est bénéfique tant pour les patients que pour les SSR ?

– Quelles peuvent-être les contraintes dans l’usage des téléphones portables dans la prise en charge des patients ?

RECHERCHES EXPLORATOIRES

I. LES SSR AVEC DES SERVICES SPECIFIQUES ET LA COLECTOMIE
a. Les SSR

Appelé auparavant moyen séjour, les SSR ou services de Soins de Suite et de Réadaptation désigne généralement un dispositif de soins français, dont l’objectif d’une part de prévenir et d’autre part de réduire les impacts physiques, psychologiques, sociaux, fonctionnels cognitifs des limitations des capacités ou encore des déficiences des patients, mais également de promouvoir leur réadaptation et leur réinsertion .
Dans cette optique, les services de Soins de Suite et de Réadaptation représentent le trait d’union entre l’établissement de soins et le domicile tout au long de la période de convalescence du patient. Accessibles seulement sur prescription médicale, les soins en question prennent généralement suite à une hospitalisation de courte durée en médecine, chirurgie ou obstétrique (MCO), tel est le cas par exemple suite une opération. Il convient aussi de préciser qu’en cas de nécessité, ils peuvent aussi être prescrits par le médecin traitant.
Les SSR représentent en France un secteur stratégique en matière d’offre de soins, puisque ses missions sont centrées principalement sur le retour des patients vers leur domicile. De ce point de vue, ils forment les bases des filières de prise en charge, dont les services de Soins de Suite et de Réadaptation assurent la fluidité. Ils ont pour mission d’assurer :
– La rééducation pour que les patients qui y sont admis retrouvent au mieux tous leurs moyens aussi bien physiques, cognitifs ou encore des moyens psychologiques.

– La réadaptation en vue de permettre aux patients de s’accommoder à leurs nouvelles limites ; et d’autre part de savoir comment les contourner autant que possible.

– La réinsertion dans le but de maintenir ou encore, dans le cas où cela est possible, de retrouver l’autonomie, mais également des conditions de vie au plus près de celles que les patients ont connues avant qu’ils soient admis dans les établissements de soins.

b. Le cancer du colorectal

Le cancer colorectal peut se concevoir comme une maladie dans laquelle les cellules du côlon ou du rectum se développent généralement de façon incontrôlée. Il est aussi appelé cancer du côlon . Le côlon est le gros intestin ou gros intestin. Le rectum est le passage qui relie le côlon à l’anus.
Dans certains cas, des excroissances anormales, appelées polypes, se forment au niveau du rectum ou du côlon. Au fil du temps, certains polypes peuvent se transformer en cancer. Les tests de dépistage peuvent alors permettre de détecter les polypes en vue de pouvoir les éliminer avant de se transformer en cancer. Le dépistage permet aussi de détecter le cancer colorectal à un stade précoce, quand le traitement fonctionne le mieux.

II. LE CONSENTEMENT

La loi du 4 mars 2022 relative aux droits des patients impose à tous les acteurs de soins de santé de fournir à chaque patient l’ensemble des informations qui sont généralement indispensables à sa prise en charge en vue que ce dernier fasse un choix éclairé. En d’autres termes, les professionnels de santé doivent en principe obtenir l’accord du patient pour tout ce qui lui est proposé dans son parcours de soins, allant des gestes médicaux jusqu’aux prescriptions.
a. Définition

Le consentement peut se concevoir comme un processus par lequel les soignants ou les professionnels de soins informent leur patient en ce qui concerne les risques, les avantages ainsi que les alternatives d’une procédure ou d’une intervention donnée .
De ce fait, les patients en question doivent être avoir la capacité de prendre une décision volontaire en vue de savoir si ces dernières veulent subir la procédure ou l’intervention. Il convient de préciser que le consentement éclairé s’avère non seulement une obligation éthique, mais également légale des acteurs de la santé et découle du droit des patients à décider de ce qui peuvent arriver à leur corps.

b. L’impact sur la relation soignant-soigné

La relation soignant-soigné peut se concevoir comme un rapport bilatéral asymétrique entre les professionnels de soins et les personnes soignées. Il peut aussi se concevoir comme : « le lien existant entre deux personnes de statut différent, la personne soignée et le professionnel de santé » .
Il s’avère de la plus haute importance de souligner que cette relation n’est en aucun cas une relation de salon, dans la mesure où elle vise le soutien et l’aide du patient jusqu’à son retour à l’autonomie. En pratique, nous pouvons dire que les soins infirmiers se centrent sur la protection, l’optimisation et la promotion de la santé, la prévention des blessures et des maladies, le soulagement de la souffrance par le diagnostic et le traitement des troubles.
Essentiellement, la relation soignant-soigné tend à démontrer un engagement indéfectible envers la vocation, mais également la volonté de fournir continuellement des soins de la plus haute qualité aux personnes soignées.

III. UTILISATION DU TELEPHONE PORTABLE

a. Les règles de bonnes pratiques

A l’ère de la démocratisation des outils de communication, il est devenu d’usage de porter son téléphone sur soi. Les professionnels de santé n’échappent pas à cette norme. Ainsi, durant mes interventions auprès des patients, j’ai toujours sur soi mon téléphone.
A ce sujet, la Haute Autorité de la santé définie les Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles (RBPP) dans le secteur social et médico-social comme des propositions pouvant aider les acteurs de soins à optimiser la qualité de leurs interventions ainsi que de leur accompagnement. Ces recommandations reflètent de ce fait un consensus sur les connaissances actuelles, mais elles visent également à fournir des repères, des orientations ainsi que des outils en vue de développer des pratiques qui sont adaptées à l’environnement et promouvoir une démarche tendant à perfectionner la qualité de la prise en charge des patients.
Toutefois, force est de constater que les RBPP ne doivent en aucun cas faire obstacle ou encore remplacer le discernement des soignants dans le choix des accompagnements les plus appropriés, suivant leurs propres observations et les besoins des patients.

b. Législation sur le téléphone portable en service

L’acceptation croissante de la médecine fondée sur des données probantes s’avère l’une des plus grandes réalisations des systèmes de santé au cours de ces dernières années. De nombreux pays, y compris la France, disposent de nos jours de systèmes qui peuvent permettre d’intégrer les technologies de santé dans les processus décisionnels .
En ce sens, l’utilisation de lignes directrices en vue d’éclairer la pratique clinique a augmenté rapidement. En France, le texte de loi régissant l’interdiction d’utilisation des téléphones mobiles au sein des établissements de santé est le circulaire DH/EM n°40 du 9 octobre 1995. Ce texte traite différents problèmes engendrés par l’usage non contrôlé des téléphones mobiles au sein des établissements de santé, les cabinets médicaux ainsi que les centres de santé. Les téléphones portables ont en principe la particularité de perturber le fonctionnement des dispositifs médicaux électroniques, ce qui peut avoir des impacts graves pour les patients, notamment ceux porteurs de stimulateurs cardiaques implantables.
Pour toutes ces raisons, de nombreux hôpitaux interdisent l’usage de téléphones portables dans leurs locaux. Toutefois, il est ironique qu’à l’ère de la médecine fondée sur des preuves, il n’existe pas beaucoup de preuves pour soutenir cette pratique. En fait, certains experts ne sont pas favorables à une interdiction générale de ces appareils dans les établissements. Ceux-ci suggèrent que tous les hôpitaux devraient identifier les domaines dans lesquels l’utilisation du téléphone portable pourrait interférer avec l’équipement médical.
De plus, la technologie ces dernières décennies, et ces téléphones ne génèrent plus les mêmes perturbations électromagnétiques sur les dispositifs médicaux qu’auparavant.
C’est dans cette optique que l’AP-HP a adapté sa politique en 2010 en vue de permettre l’utilisation des Smartphones dans ses institutions sous certaines conditions. Les autres établissements doivent suivre les normes établies par leur direction, avec une signalisation adaptée en vue d’informer les usagers des zones où l’usage de ces appareils s’avère restreint. Il leur est aussi demandé de ne pas causer de gêne, en particulier durant la nuit.

c. Secret professionnel

Les soignants sont en principe tenus au secret professionnel. Ces professionnels doivent effectivement traiter toutes les informations qu’ils reçoivent de manière confidentielle . En pratique, ils ne peuvent en aucun cas transmettre d’informations à des tiers sans le consentement des patients, notamment les informations dites sensibles.
En effet, le secret professionnel a pour objectif de protéger les patients ainsi que leurs intérêts. Elle constitue, de ce fait, la base de la relation soignant-soigné entre les professionnels de santé et les patients, préservant ainsi la confiance essentielle à un bon suivi médical. Il vise à protéger l’intimité du patient et est considéré non seulement comme une obligation morale, mais également légal.
Le Code de la santé publique souligne en son article L.1110-4 que le secret professionnel s’avère une obligatoire pour l’ensemble des professionnels de santé. De plus, l’article R.4312-5 du même code impose le secret professionnel à tous les infirmiers, qui sont aussi tenus d’informer leur entourage des obligations qui en découlent.
Base de la relation de confiance, le secret professionnel est crucial dans la relation de soins, dans la mesure où il protège la vie privée du patient et garantit la confidentialité des informations médicales ; et ce, conformément à la législation ainsi aux principes déontologiques.

a. Utilisation des photos

Le droit à l’image s’avère l’une des caractéristiques du droit de la personnalité. En effet, toute personne dispose d’une prérogative exclusive sur son image ; et elle peut par conséquent s’opposer à toute diffusion, surtout si elle ne l’a pas autorisée. Aussi, le droit à l’image est donc le droit que chaque individu détient d’interdire ou encore de consentir la reproduction de ses traits identifiables.
Dans le domaine de la santé, les soignants sont principalement soumis au Code de la santé publique, leur imposant le respect du secret médical.
En ce sens, tant que le patient n’apparaît pas sur les photos et que les informations médicales associées aux images sont échangées dans le respect du secret médical, la réglementation en vigueur s’avère respecter. Néanmoins, certaines contraintes de stockage doivent être prises en compte, plus particulièrement celles dans les logiciels de dossier de soins.
Aussi, l’approbation du patient doit être obtenue systématiquement afin que les soignants puissent utiliser leurs images. Bien que souvent tacite, l’accord en question peut être implicitement donné par celui-ci au moment de la prise de vue. Néanmoins, cette autorisation ne suffit en aucun cas pour une utilisation ultérieure des photos.
Il convient de souligner que le respect de l’autonomie du patient ainsi que l’obtention de son consentement éclairé pour tous les aspects de ses soins forment la base de la pratique médicale ainsi de la recherche éthique et constituent l’un des principes fondamentaux de l’éthique médicale.

En effet, un patient ne peut pas être employé seulement comme un moyen pour parvenir à une fin, ce qui implique que les images du patient ne peuvent pas être employées à des fins autres que celles du patient.
Même s’il est justifiable d’utiliser des images en vue d’éduquer la communauté médicale sur les maladies, mais également les traitements devant être envisagés en vue d’améliorer la pratique médicale globale et la prestation des soins, notamment dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation.
Le concept en question requiert que les risques découlant de l’utilisation des images de patients à des fins autres que leur traitement, tels que les risques pour leur vie soient évités ou atténués dans la plus grande mesure possible.
Les processus qui sont impliqués dans le traitement, la publication ainsi que la diffusion des images des patients doivent respecter ces considérations éthiques en vue d’assurer que les soins fournis aux soignés ne sont pas compromis, et ce sous aucun prétexte.

QUESTION DE DÉPART

Après avoir analysé ma situation, réalisé un questionnement à l’aide des différents outils tels que le QQOQCP (annexe 1) et le tableau de questionnement (annexe 2) et enfin réalisé des recherches exploratoires en lien avec ma situation, j’ai pu remarquer que l’écart entre la théorie et la pratique était clairement identifiable.
Les facilités que génère la technologie, mais également l’accès illimité et gratuit à Internet par le biais des téléphones portables ont rendu les relations sociales rapides. Cependant, une plus grande prudence s’avère désormais indispensable dans le cadre de l’usage de ces outils de communication, car sa surutilisation peut engendrer des dommages aux utilisateurs et à autrui.
Il est vrai que les téléphones portables se sont de nos jours démocratisés et leur utilisation arrive dans les établissements de soins. Toutefois, cette utilisation est encore limitée dans certains endroits de l’hôpital. Les restrictions ont été justifiées pour bon nombre de raisons centrées pour la plupart sur le bien-être des patients, mais les raisons qui les sous-tendent sont souvent floues.
Dans les hôpitaux, les patients et le personnel se déplacent régulièrement dans les services avec leur téléphone portable allumé. Jusqu’à récemment, aucune preuve que ledit comportement a des conséquences graves pour les patients n’avait été rapportée de manière flagrante.
L’absence de telles preuves a encouragé l’Anses à recommander des restrictions plus sélectives sur l’usage des téléphones portables dans les établissements. Il convient de noter que tout en saluant l’assouplissement en question, je me suis demandé pourquoi les autorités publiques ont mis si longtemps à mettre en place ces règlementations.
La libéralisation s’accompagne, toutefois, de nouvelles restrictions, l’interdiction de l’utilisation de téléphones dans les zones qui sont principalement réservées aux patients.
L’un des problèmes en ce qui concerne les téléphones portables porte en principe sur les interférences avec les équipements médicaux sensibles. Il est vrai que les sonneries ainsi que les bips peuvent être gênants, et la tendance des professionnels de soins à répondre au téléphone au milieu d’une consultation est irritante. Ceci ne met toutefois pas en danger les patients et est comparable à l’effet intrusif des radios, mais également des téléviseurs, etc., ainsi qu’à d’autres manquements à la courtoisie qui se produisent.
En outre, l’utilisation des téléphones peut porter atteinte à la vie privée des patients. La vie privée est perçue comme un droit humain. Le fait de partager des informations personnelles permet aux autres d’accéder à des données.
L’usage de ces outils dans les établissements de santé peut être dangereux et même entraîner des infractions au code d’éthique des professionnels de santé, pour ne citer que l’imprudence ou encore la négligence qui peut causer différents dommages à la santé des patients.
Si certains postulent que l’industrie médicale soit plus sensible aux attaques en matière de confidentialité et de sécurité, d’autres avancent qu’elle peut, grâce aux nouvelles technologies, gérer plus efficacement la confidentialité et la sécurité des données.
Les professionnels de santé en charge des soins aux patients présentant des plaies criques doivent être attentifs à l’exercice de leurs activités. Les Smartphones sont des éléments de distraction, leur usage dans ces services provoque l’inattention et des erreurs dans les procédures, pouvant causer du tort aux patients.
. Les téléphones sont une forme de divertissement ; par conséquent, au lieu de se concentrer sur les soins aux patients. L’usage des téléphones portables peuvent également détourner l’attention des infirmières de certaines tâches qu’elles doivent réaliser, à l’instar de :
– surveiller les patients ;
– administrer des médicaments ;
– dresser des dossiers.
Il est vrai que dans la mesure où les infirmières réalisent plusieurs tâches à la fois avec leurs Smartphones, le risque de commettre des erreurs accroit considérablement, ce qui peut nuire aux patients.
Il s’avère également important de reconnaître que même si ces outils de communication peuvent être utiles dans certaines situations, les infirmières devraient s’abstenir de les utiliser au travail en raison de l’énorme distraction que cela crée, et cela plus spécifiquement lorsqu’elles prodiguent des soins aux patients dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation.
La distraction numérique dans les soins de santé constitue, ces derniers temps, une menace pour la sécurité des personnes prises en charge et leur bien-être. À l’instar de la conduite automobile, le fait de répondre aux besoins complexes des patients présentant des plaies post-opératoire et chronique est une activité à haut risque qui nécessite généralement un soutien sans faille.
La menace en question est désormais largement qualifiée de « pratique distraite » et elle affecte tous les acteurs de santé. Bien que la distraction soit particulièrement préoccupante dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation, elle peut avoir un impact considérable sur l’ensemble de l’établissement de soins de santé.
Les téléphones portables peuvent créer une distraction numérique si captivante qu’elle engloutit la conscience, ce qui peut empêcher potentiellement les prestataires de soins de santé de se concentrer sur la tâche principale à accomplir qui est de soigner et d’interagir avec les patients. Les impacts peuvent alors être dévastateurs.
Sans nul doute, les distractions de toute nature peuvent être à l’origine non seulement de blessures chez les patients, mais aussi d’erreurs médicales graves. Les professionnels de santé qui utilisent ces outils pour diverses raisons, tel que l’envoi de SMS, les réseaux sociaux ou encore les connexions avec d’autres personnes en dehors du travail durant leurs heures de travail, permettent aux erreurs de se produire en raison d’une diminution du niveau d’attention.
En plus des distractions que l’utilisation des Smartphones peut engendrer, le manque de connexion avec les personnes prise en soins semble être un problème persistant. À mesure que les infirmières des services de services de Soins de Suite et de Réadaptation utilisent les téléphones durant les soins, et cela pour quelques motifs que ce soient, les possibilités de véritablement prendre soin des patients et d’établir un lien avec eux de manière holistique se font de plus en plus rares.
En effet, l’attachement des soignants à ces outils technologiques peut les amener à ignorer le protocole.
Au lieu qu’ils utilisent leur temps libre afin de s’occuper des patients afin de bâtir une relation soignant-soigné sur d’excellente base, faire des rondes et surveiller les patients, ils seront occupés à vérifier leur téléphone. Cela peut entraîner de mauvais soins et les patients finissent par en souffrir.
Outre les inquiétudes en ce qui concerne les aspects négatifs de l’utilisation des téléphones portables, ces dernières peuvent également présenter de nombreux avantages. Toutefois, en tout état de cause, le port et l’usage des téléphones portables durant les services de soins peuvent être considérés comme un acte intrusif, dans la mesure où elle est réalisée sans le consentement du patient et peut nuire au bon déroulement de la prise en charge.
Le fait que je n’ai pas respecté les règles de bonnes pratiques en gardant mon téléphone portable sur moi alors que j’étais en service m’expose.
Le cheminement que je viens d’évoquer, m’a donc conduit vers ma question de départ qui est :

Pourquoi certains soignants ont-ils on leur téléphone portable dans leurs poches alors qu’ils n’ont pas le droit ?

 

PROBLÉMATIQUE

Afin des éléments de réponses suffisantes à la question de départ, il importe de répondre au préalable à la problématique suivante :
– Problématique 1 :

Quel est l’intérêt de l’usage des téléphones portables pour les soignants dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation ?

Il est essentiel de comprendre dans un premier temps, les motifs d’usage des téléphones portables par les soignants dans les services de Soins de Suite et de réadaptation. Quel pourrait être l’intérêt d’un tel usage pour l’équipe soignante ? Répondre à cette problématique, nous permettra de légitimer ou au contraire de proscrire la détention d’un téléphone portable dans ces services de soins.

– Problématique 2 :

Quels sont les avantages liés à l’usage des téléphones et des données numériques dans le cadre de la prise en charge des patients ?

Il faut à présent connaitre les avantages que les patients peuvent jouir de l’usage des téléphones portables par les soignants des services de Soins de Suite et de Réadaptation. Il est intéressant de comprendre l’impact de cet usage sur la qualité de prise en soin des patients. Aussi, répondre à cette problématique a pour objectif de répondre à la question de savoir quels sont les outils novateurs apportés par les téléphones pour améliorer les soins.


HYPOTHÈSES

A l’ère de la démocratisation des nouvelles technologies, il devient difficile d’interdire l’utilisation des téléphones portables dans les établissements de soins, et plus particulièrement dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation.
En ce sens, je propose les hypothèses qui suivent :
– Hypothèse 1 : la conformité avec les autres soignants.

L’intégration professionnelle est devenue un enjeu primordial dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation ; aussi, l’utilisation des téléphones portables permet aux soignants de s’intégrer facilement dans le groupe grâce aux différentes applications.

A ne pas en douter, les téléphones sont de puissants outils d’intégration en milieu professionnel, notamment en matière de communication. Ils sont utiles pour transmettre des informations, et ils peuvent aider à améliorer la compréhension des professionnels de soins en renforçant les informations fournies.

À titre d’exemple, on peut dire qu’une image partagée via ces outils attire et engage l’attention. D’où l’importance de les utiliser de manière ciblée, comme pour améliorer l’accompagnement des patients.

En outre, l’usage des téléphones améliore la communication interne. Ces outils permettent aux professionnels de santé de communiquer entre eux en vue de faciliter l’accompagnement des patients des Services de Soins de Suite et de Réadaptation.


Il est vrai que de nos jours, les ressources humaines font face à un gros dilemme, puisque les méthodes traditionnelles ne sont plus efficaces pour fédérer les employés autour d’un même objectif.

En d’autres termes, les démarches traditionnelles ne peuvent pas assurer le succès d’une cohésion d’équipe. Aussi, à l’ère de nouvelles technologies, les téléphones peuvent changer la donne et ils offrent des moyens d’intégration beaucoup plus efficace, et ce grâce aux nombreuses applications.

Les téléphones portables ont un pouvoir de conviction incroyable, ils donnent accès aux soignants à une mine d’informations facilitant ainsi son intégration au sein d’une équipe.

En ce sens, certaines organisations encouragent même l’utilisation des ces outils, car ils facilitent l’intégration, permettent d’accrocher et impliquer beaucoup plus dans leurs tâches les nouveaux collaborateurs. Puisqu’ils peuvent par exemple communiquer avec ses proches en cas de besoins, ce qui permet d’avoir un soutien affectif et de se concentrer sur leur travail.

Effectivement, le monde de soin n’est pas facile à vivre, et les soignants font face à toutes sortes de contraintes, comme les mauvaises odeurs des plaies. En ce sens, ils ont besoin de toute l’aide possible en vue de tenir bon.

Aussi, avoir un téléphone portable, en vue de communiquer avec leurs proches pour les réconforter, leur donner l’énergie nécessaire pour affronter la situation, les permettent en quelque sorte de tenir bon.

Il est vrai qu’avec l’essor des nouvelles technologies d’informations et de communications, de plus en plus de services, ayant des professionnels venant de tous les pays, reconnaissent l’importance de communiquer à travers les téléphones et les impacts que ces outils peuvent avoir dans la mise en place de la politique d’intégration.

Aujourd’hui, l’intégration professionnelle occupe une place essentielle dans toutes les organisations, en arrivant dans un service, les soignants recherchent des informations à la fois rapides et faciles à comprendre. Grâce à leurs Smartphones, ces derniers ont accès à d’innombrables informations tant sur le service, les collègues et aussi les patients qu’ils doivent prendre en charge.

Aujourd’hui, la question de communiquer à ces supports est devenue un enjeu crucial :

 D’une part, en raison de l’arrivée des personnes de tout horizon dans le secteur des soins ;

 D’autre part, à cause des dimensions inimaginables que représentent les téléphones dans la société d’aujourd’hui.


Notons que chaque jour, les soignants vivent dans un environnement stressant et des décisions plus complexes à prendre qui les mettent constamment au défi.

Cette situation met en lumière un constat important, il leur faut de l’aide et du soutient, afin qu’ils ne se replient pas sur eux-mêmes et puissent échanger avec les autres. L’usage de ces outils peut être la solution à ce problème.

Notons également qu’à l’ère d’hypercommunication actuelle, saturée par la multiplicité et la diversité des messages ; l’usage simultané, coordonné et cohérent des images n’est pas un plus facultatif ou accessoire ; c’est un impératif catégorique. Cette exigence est d’autant plus vraie qu’aucune organisation ne s’y soustrait.

 

Les téléphones optimisent alors les rapports entre les individus et suscitent un sentiment d’appartenance collective dans le milieu du travail. En facilitant l’intégration au sein d’une équipe, les téléphones portables consolident la confiance entre les personnes, les groupes. Grâce à cette confiance et à cette solidarité, les soignants peuvent également :

 se sentir plus en sécurité ;
 s’adapter au changement ;
 s’appuyer sur les compétences ainsi que les ressources locales en vue de faire la différence dans la prise en charge des plaies post-opératoire et chronique.

Tous les éléments que l’on vient de mentionner tendent à confirmer notre hypothèse : la conformité de groupe. Puisqu’effectivement, les téléphones permettent aux soignants de s’intégrer au niveau professionnel. De plus, ces outils permettent de rester en contact avec la famille, les amis en vue d’obtenir le soutien nécessaires dans la prise en charge des plaies post-opératoire et chronique.

Prendre en soin ces plaies peut être traumatisantes, donc l’utilisation des téléphones portables sert en quelque sorte de support ; aidant les soignants à aimer leur travail. Car il n’est aucunement facile de soigner les plaies en évolution.

– Hypothèse 2 : l’utilisation d’un portable permet d’avoir accès aux différentes applications, à l’instar de medical, vidal, calculatrice.

En vue d’améliorer la qualité des soins prodigués, l’efficacité opérationnelle et la satisfaction des patients prises en charge, les soignants utilisent les téléphones portables. Il est vrai qu’à mesure que les technologies évoluent au fil du temps, ils sont devenus plus fonctionnels grâce à des fonctionnalités avancées conçues dans le but d’améliorer.

L’utilisation des téléphones par les soignants notamment dans les soins de plaies post-opératoires et chroniques vise à fournir un moyen rapide et simple de communications professionnelles internes. Les téléphones constituent un système de communication fiable et convivial en raison de son efficacité.

Dans le monde connecté d’aujourd’hui, les téléphones jouent un rôle essentiel dans diverses opérations des soignants au quotidien ; de plus, ces outils les permettent d’avoir accès à différentes fonctionnalités et surtout à différentes applications, permettant d’offrir un accompagnement sur-mesure aux besoins des patients.

C’est-à-dire que les téléphones permettent d’apporter une assistance plus personnalisée aux patients. Le partage des informations aux autres soignants, tels que les photos permettent un diagnostic beaucoup plus rapide.

Ces outils permettent également d’éliminer les silos d’informations. Ils agissent comme une base de connaissances centralisée pouvant permettre d’accéder aux données des patients en cas de besoin.

Dans la pratique, les acteurs de santé ne peuvent fournir les bons conseils que dans la mesure où ils ont des informations à jour sur les patients. Le partage des données devient plus facile via les téléphones et ces données sont plus accessibles plutôt que par la lecture de notes papier. L’utilisation des téléphones permet aux soignants :

 d’orienter plus facilement leurs patients vers d’autres professionnels de soins ;
 de demander des analyses de laboratoire ou des médicaments ;
 de planifier des rendez-vous de suivi, etc.

Par ailleurs, il convient de noter que dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation, l’observance des patients a toujours été problématique, en particulier lorsque les plaies des patients évoluent et requièrent différents traitements sur le long terme.

Utiliser la technologie facilite le suivi des patients, et ce grâce aux progrès rapides de l’informatisation et des technologies de communication. Il est vrai que de nos jours, de nouvelles manières de prendre en soin les patients continuent d’émerger, qui se centre de plus en plus sur la téléphonie mobile.

Cela inclut l’envoi de rappels par SMS, l’usage des applications pour Smartphone conçu spécialement pour être utilisé dans le domaine des soins, et la mise en place de systèmes de réponse vocale interactifs. L’utilisation de la technologie mobile dans ce secteur s’avère un excellent moyen d’aider les patients, car les téléphones portables sont devenus omniprésents.

En plus de rappeler la prise de médicaments, ces outils permettent une communication bidirectionnelle avec les patients, à leur convenance. Ils sont faciles à utiliser et ont peu de limitations en termes de géographie ou de temps. Bien entendu, utiliser les nouvelles technologies n’a rien de nouveau.

Cela fait des années que le secteur des soins utilise différents outils pour s’assurer que les patients disposent des meilleurs suivis. Mais les capacités informatisées des Smartphones leur permettent d’apporter une aide plus ciblée et centrée sur le réel besoin des patients, et optimisent la relation entre les soignants et les patients.

Dans les établissements de soins, la posture professionnelle des soignants, ainsi que le statut que leur confère leur travail demande une relation adaptée, structurée et formée d’éléments qui sont enseignés en plus du savoir-faire et du savoir-être qui leur sont innés.


Néanmoins, notons que les auteurs ayant étudié ce lien entre le soignant et la personne soignée font une distinction entre le concept de relation et celui de l’interaction . Si ce dernier est perçu comme étant une mise en présence concrète des deux acteurs qui vont, ensuite, développer des échanges. La relation, quant à elle, est un concept plus abstrait, car elle désigne une dimension sociale, avec différents facteurs cognitifs et émotionnels.

Les chercheurs distinguent ces notions dans l’environnement des soins, surtout dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation, puisque dans un langage courant, quand il est question de la personne soignée et de sa famille, on fait référence à une relation alors qu’il s’agit en réalité d’interaction.

D’autres mettent en lumière que la relation est en principe plus qu’une simple interaction ; car toutes atteintes à l’intégrité physique et psychique de la personne requièrent une approche relationnelle spécifique. Il est vrai que la prise en charge des patients demande une certaine technicité et aussi une compétence soignante spécifique.

En ce sens, il est important de souligner que le soignant doit constamment faire de tact en utilisant leurs Smartphones durant les soins et toujours demander l’avis des patients. Et ces derniers doivent aussi comprendre que ces outils permettent une prise en soins plus adaptés à leurs besoins, car les soignants disposent grâce à l’usage des téléphones portables de tout l’aide dont ils ont besoin. Ils ont accès à tous types d’application centrée sur la santé.

Tout ce que l’on vient de dire confirme notre seconde hypothèse : l’utilisation d’un portable permet d’avoir accès aux différentes applications, à l’instar de medical, vidal, etc.

CONCLUSION


Pour conclure, je tiens à préciser que j’ai pris réellement beaucoup d’intérêt à la réalisation de ce mémoire. En effet, les recherches que j’ai entretenues pour sa réalisation m’ont permis d’acquérir de nouvelles compétences, mais aussi de nouvelles notions.
Qui plus est, à travers mes recherches, j’ai aussi l’opportunité de découvrir les outils qui seront indispensables dans l’exercice de mon futur métier. Les recherches que j’ai réalisées sur le terrain couplé à la revue de littérature m’ont permis d’affiner quelques points.
Il est vrai que le monde d’aujourd’hui ne cesse d’évoluer, de se développer, et ce grâce à l’utilisation de nouvelles technologies, qui appliquer dans le secteur de soins, facilite la prise en charge des patients. La réalisation de ce mémoire m’a, entre autres, permis d’appréhender que l’évolution des pratiques soignantes notamment dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation soit très bénéfique pour les patients.

BIBLIOGRAPHIE

Bonnet, X., Ponchon, F. 2018. L’usager et le monde hospitalier.Coll, Fondamentaux. Presses de l’EHESP.

Desserprit, G. 2016. Cafre de santé. En 17 émotions. Coll. Aide-mémoire. Dunod

Formarier., M. 2007. La relation de soin, concepts et finalité. Recherches soins infirmiers, n°89.

Laude, A., Beuscart, R. 2013. Smartphones et essais cliniques. In. Journal du droit de la santé et de l’Assurance-maladie (JDSAM), n°4.

Phaneuf., M. (2011). La relation soigant-soigné : rencontre et accompagnement. Montréal : Chenelière éducation.

Ramesh, J., Carter, A.O., Campbell, MH., Gibbons, N., Powlett C., Moseley H, Sr. et al.2008. Use of mobile phones by medical staff atQueen Elizabeth Hospital, Barbados: evidence for bothbenefit and harm. J Hosp Infect.

Roques-Latrille, C-F. 2018. Soins de suite et de réadaptation. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 202.

Sokpon, M., Znati, K., Salihoun, M., Amrani, L., Kabbaj, N. 2014. Coloscopie de dépistage du cancer colorectal familial. In, HEGEL, n°4.

Visvanathan, A., Gibb, A.P., Brady, R.R. 2011. Increasingclinicalpresence of mobile communicationtechnology: avoiding the pitfalls. Telemed J E Health


Webographies :
https://bibliothequer.com
https://hal.science


https://hal-bnf.archives-ouvertes.fr
https://hal-univ-paris8.archives-ouvertes.fr
https://scholar.google.com
https://www.cairn.info
https://www.sciencedirect.com

 

GUIDE
« Elaboration du travail de fin d’études »
UE 3.4 S6 UE 5.6 S6
TABLE DES MATIERES
ECHEANCES ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………1
PRESENTATION DU TFE……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………2
1.1 Présentation générale ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………2
1.1.1 Nombre d’exemplaires ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….2
1.1.2 Mise en page …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….2
1.1.3 Pagination ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..2
1.2 Organisation du document………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..2
1.3 Style d’écriture…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………3
1.4 Présentation des références bibliographiques…………………………………………………………………………………………………………………………………………….3
1.4.1 La bibliographie finale : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………5
1.4.2 Les sources citées dans le développement du texte :……………………………………………………………………………………………………………………………..6
STRUCTURE DU TFE…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………9
SOUTENANCE ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….12
Critères et indicateurs d’évaluation………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..13
ANNEXES ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..15
1
ECHEANCES
PERIODE PERIODES OU DATES Quota horaire SEQUENCES FORMATEURS
CONCERNES
Semaine 36 Le 04/09/2023 3h Informations axe 1 : consignes de travail pour guidance et information
sur projet des guidances Rappel des échéances
Rappel sur les outils
Mme BOURNEUF
Semaine 46 2H Rappel des échéances de travail (formatifs et TFE)
Consignes pour les guidances collectives
Information critères TFE
Rappel méthodologique/ Recherches, question de départ
Mme BOURNEUF
Semaine 47 Le 20/11/2023 3H30 Guidance collective 1/2 Guide individuel connu Tous
Semaine 48 Le 27/11/2023 3H30 Guidance collective 2/2 Tous
Semaine 2 3H Information : (document sur étapes) :
Echéances travail formatif
Axe 2 : la problématique
Mme BOURNEUF
Semaine 2 Sur RDV Guidance individuelle si
besoin
Guidance : conseils sur travail formatif à remettre Tous
Semaine 2 Du 10 au 12 janvier 2024 Remise des travaux formatifs (axe 1), par les ESI au guide Tous
A partir de la semaine 3 Sur RDV à partir de lundi
15 janvier 2024
Guidance individuelle
obligatoire
Retour sur formatif et guidance pour axe 2 Tous
Semaine 13 1 H Rappel et réponses sur (problématique) Mme BOURNEUF
Semaine 15 3H Rappel et réponses sur les hypothèses et conclusion
Règles de présentations écrites
Soutenance
Consignes d’évaluation
Mme BOURNEUF
Après la Semaine 3
jusqu’à la remise du TFE
Du 15 février jusqu’au 16
mai 2023 sur RDV ou par
mail
Guidances individuelle 5 H (forfait) Tous
Semaine 19 Vendredi 10 mai 2024 10h à 15 h Remise du TFE (+ abstract anglais) Mme BOURNEUF
Semaine 20 à 24 Du 13 mai au 31 mai 2024 1H Soutenance Tous les formateurs
2
PRESENTATION DU TFE
1.1 Présentation générale
1.1.1 Nombre d’exemplaires
3 exemplaires : 2 dactylographiés et reliés à remettre à l’IFSI (+ celui de l’étudiant pour la soutenance = 3) + 1 version numérique (PDF à
intituler : TFE suivi du nom et prénom) à envoyer par mail à Mme Bourneuf (chantal.bourneuf@unisante.fr) accompagnée de l’autorisation de
diffusion
1.1.2 Mise en page
• Mémoire présenté en format A 4 (21×29, 7)
• Couverture : feuille cartonnée recouverte d’un transparent pour reliure
• Contenu présenté sur du papier blanc
• Texte dactylographié, justifié et recto uniquement
• Police de caractère : Times new roman- Taille 12- Interligne 1,15
• Marges : 3.5 cm à gauche (pour la reliure), 2,5 cm à droite, 2.5 cm en haut et 2,5 cm en bas
• Au départ de chaque chapitre ou autre division, prendre une nouvelle feuille (Utiliser un saut de page ou de section)
1.1.3 Pagination
• Le corps du TFE doit comporter 20 à 25 pages. Il s’agit du nombre de pages comprises entre l’introduction et la conclusion (annexes non
comprises)
• La page numéro 1 est la première page de l’introduction
• Les numéros, en chiffres arabes, sont portés en bas (au milieu ou à droite, au choix), éventuellement entre deux tirets.
• La couverture, les pages de garde, le sommaire et le titre sont exclus de toute pagination.
• Les annexes seront paginées en chiffres romains
1.2 Organisation du document
• Page de couverture (doit respecter la structure de l’Annexe 1)
• Remerciements (facultatif) : doivent être concis, précis et formulés de manière non ostentatoire
3
• Table des matières ou Sommaire : reprend, avec pagination, le plan détaillé du mémoire.
• Introduction
• Le questionnement initial
• La recherche exploratoire
• La question de départ
• La problématique
• Les hypothèses
• Conclusion
• Bibliographie
• Annexes : tout document cité dans le mémoire (tableau, schéma, …), numérotées (Annexe 1, Annexe 2…). Elles doivent obligatoirement avoir un titre
et, si besoin, une légende. Chaque annexe est mise sur une page différente.
• 4
ème de couverture : Abstract Anglais/Français (CF. Consignes données par les professeurs d’anglais)
1.3 Style d’écriture
• Employer des phrases courtes, pas de style télégraphique
• Employer les verbes à la forme active
• Utiliser une terminologie professionnelle (éviter la banalisation, la vulgarisation)
• Tout tableau ou graphique doit être compréhensible
1.4 Présentation des références bibliographiques
Tout travail de recherche et de rédaction, fait référence à des textes essentiellement scientifiques et professionnels enrichissant votre pensée et vous
permettant de développer vos propres réflexions.
Une bibliographie met en valeur votre travail :
– Elle prouve votre rigueur scientifique (votre travail s’appuie sur des travaux publiés par des auteurs reconnus et vous avez la rigueur de rédiger une
bibliographie correcte)
– Elle démontre la richesse intellectuelle de votre travail
– Elle garantit le respect de la propriété intellectuelle
– Elle permet à vos lecteurs d’identifier et de retrouver les documents
4
Soyez consciencieux en notant les références des documents que vous consultez au-fur-et-à-mesure de vos recherches. Vous pourrez le faire plus
facilement et exporter la bibliographie grâce à l’application et l’extension ZOTERO (Guide d’installation et d’utilisation sur
https://www.zotero.org/support/ )
La bibliographie présente uniquement les sources exploitées au cours du travail de recherche.
La norme APA est actuellement le modèle bibliographique recommandé dans les Universités Françaises ainsi qu’à l’Université de Montréal. Elle sera
donc utilisée pour le TFE (7ème édition).
La règle générale est de signaler systématiquement dans le texte, le nom de l’auteur (pas le prénom) et la date de chaque document cité.
Tableau simplifié de rédaction des références bibliographiques suivant la norme APA (7ème édition)
5
1.4.1 La bibliographie finale :
Elle se trouve à la fin de votre TFE, après la conclusion et avant les annexes.
La bibliographie doit :
– Donner la source de tous les documents explicitement cités dans le texte et UNIQUEMENT ceux-ci
– Les références bibliographiques sont espacées avec un interligne 2. Elles comportent un retrait gauche, sauf à la première ligne, qui commence à la
marge.
– Présenter les auteurs avec une orthographe identique à la citation dans le texte
6
– Être organisée dans l’ordre alphabétique strict des auteurs, puis chronologique.
– Terminer chaque zone de chaque référence par un point.
Tableau simplifié de la rédaction de la bibliographie finale
Types de documents Références norme APA
Article papier Nom auteur, P. (année). Titre de l’article. Titre de la revue, Volume (numéro), xxx-xxx
Nom auteur, P. et Nom auteur, P. (année). Titre de l’article. Titre de la revue, Volume (numéro),
xxxxxx
Si plus de 2 auteurs ; mentionner le nom du premier auteur puis « et al » (les autres)
Article électronique (avec DOI) [en ligne] Nom auteur, P. (année). Titre de l’article. Titre de la revue, Volume (numéro), xxx-xxx. Adresse de
l’URL ou http://dx.doi.org/10.1037/A0013790
Privilégier l’adresse de la DOI lorsqu’elle apparaît
Si plus de 2 auteurs ; mentionner le nom du premier auteur puis « et al » (les autres)
Article Dictionnaire / Encyclopédie papier Nom de l’entrée consultée. (année). Dans Directeur, Titre du dictionnaire / encyclopédie. Maison
d’édition.
Article Dictionnaire / Encyclopédie [en ligne] Nom de l’entrée consultée. (année). Titre du dictionnaire/Encyclopédie. Adresse URL
Livre papier Nom auteur, P. (année). Titre du livre. (édition). Editeur.
Si plus de 2 auteurs se référer au modèle de l’article ci-dessus (1èreligne du tableau)
Livre électronique [en ligne] Nom auteur, P. (année). Titre du livre. (édition). Adresse de l’URL.
Si plus de 2 auteurs se référer au modèle de l’article ci-dessus (1èreligne du tableau)
Chapitre d’un livre Nom auteur, P. (année). Titre du chapitre. Dans Nom, P. (Dir), Titre du livre (édition, volume,
pages). Editeur.
Si plus de 2 auteurs se référer au modèle de l’article ci-dessus (1èreligne du tableau)
Chapitre d’un livre [en ligne] Nom auteur, P. (année). Titre du chapitre. Dans Nom, P. (Dir), Titre du livre (édition, volume,
pages). Adresse de l’URL.
Si plusieurs auteurs se référer au modèle de l’article ci-dessus (1èreligne du tableau)
Film ou documentaire (DVD) Nom producteur, P. Nom réalisateur, P. (Prod.) (Réal.) (année). Titre du film. Studio ou
compagnie.
Vidéo [en ligne] Nom réalisateur, P. (année). Titre vidéo. [en ligne]. Consulté le …/../…. à Adresse de l’URL
Photo / images [en ligne] Nom auteur, P. (année). Titre de l’image [en ligne]. ]. Consulté le …/../…. à Adresse de l’URL
Document institutionnel (inédit) Titre du document.(année, version). Document inédit. Etablissement, lieu
1.4.2 Les sources citées dans le développement du texte :
La rédaction d’un travail écrit (ou TFE) , est un travail de réflexion qui s’appuie sur des écrits d’auteurs professionnels ou scientifiques, que ce soient
des articles, des livres, chapitres, définitions, textes officiels, actes de colloques…
7
Avec ou sans citation, l’auteur et l’année du document doivent être mentionnés dans le développement du texte, l’idée reprise d’un auteur sert à
argumenter l’idée de l’étudiant. Elle peut être reprise sous forme de citation ou en paraphrase en respectant le sens du texte de l’auteur.
1.4.2.1 La citation :
La citation est la transcription exacte d’une phrase extrait d’un document qu’il soit au format papier ou au format électronique. Elle a pour but d’appuyer
une argumentation, un point de vue en confirmant, ou en controversant la phrase, tout en ouvrant à la réflexion. Dans tous les cas, il ne faut pas
déformer la pensée de l’auteur dans le texte cité.
Pour ne pas être soupçonné de plagiat il faut suivre les règles suivantes :
• Si la citation comprend moins de 40 mots :
Elle doit être reprise entre guillemets, et en italique suivie d’une parenthèse contenant la référence auteur, date, et n° de la page (noté p.) ou des
pages (notées pp.) dont elle est extraite.
Ex : « La morale se présente comme un ensemble d’impératifs qui reposent depuis deux mille ans sur des valeurs assez stables et négatives prenant la
forme d’interdit : ne pas mentir, ne pas trahir, ne pas traiter l’autre comme un objet, ne pas être insensible à ses souffrances. » (Jacques et Figiel,
2006, p.175)
• Si la citation comprend plus de 40 mots :
Elle apparaîtra en bloc dans un paragraphe séparé du texte avec un interligne double, avec un retrait du texte de 1,25cm. La citation apparaîtra sans
guillemets, en italique, suivie d’une parenthèse contenant la référence auteur, date, et n° de la page (noté p.) ou (noté pp.) dont elle est extraite.
Ex :
L’éthique est une réflexion sur les valeurs humaines, sur la vie, la qualité de la vie, l’identité des personnes, la liberté, la confidentialité. Elle
conduit non à choisir entre le Bien et le Mal, mais entre plusieurs formes de Bien. Elle gère des conflits de valeurs, elle est réflexive, optative, tolérante,
interactive dans la mesure où elle accepte la remise en question et le débat d’idées contradictoire.
L’éthique est donc universelle et d’essence laïque, elle répond donc à des questions différentes ; « comment vivre ? », « Qu’est-ce qu’une bonne
vie, une vie réussie ? » Ou encore pour reprendre la formule Kantienne, « Que m’est-il permis d’espérer ? ».
L’éthique est en quelque sorte l’au-delà de la morale, elle est affaire de sagesse ou de spiritualité plus que de justice, de bonheur plus que de
vertu, de salut plus que de devoir. (Jacques et Figiel, 2006, p. 175)
1.4.2.2 La paraphrase
Paraphraser, c’est « changer la rédaction d’un message sans en changer le sens ». (Termium).
En quelque sorte, cela revient à reprendre une idée d’un auteur avec ses propres mots
Elle s’intègre dans l’argumentation, dans le corps du texte, et reformule l’idée de l’auteur avec des termes appropriés pour faciliter la compréhension,
tout en veillant à respecter le sens du texte.
Voir la paraphrase avec Infosphère : http://www.infosphere.uqam.ca/rediger-un-travail/ecrire-paraphraser
8
Suivant la norme APA , dans la formulation pour exprimer l’idée d’un auteur, il est essentiel de rappeler le (s) noms d’auteurs et l’année d’édition du
document où a été puisée l’idée.
• … Une étude récente (Tissot, 2015) a montré que….
• Les observations (Jacques et al, 2006) ont démontré que… (Dans le cas de plus de 2 auteurs)
• En 2010, une étude (Ramé et Delpierre) a démontré que
• Hesbeen (2010) a observé que…
Lors de la paraphrase il faut toujours citer la source du document en bibliographie finale d’où est reprise l’information.
9
5.6 S6
3.4 S6
STRUCTURE DU TFE
20 à 25 pages
ETAPE 1
1/3
Le questionnement initial
ETAPE 2
La recherche exploratoire
– entretiens informels
– observations
– lectures
ETAPE 3
La question de départ définitive
2/3
ETAPE 4
La problématique et problématisation avec hypothèses
10
ETAPES TRAVAIL DE RECHERCHE REDACTION DU TFE CONSEILS OUTILS
INTRODUCTION Préciser la thématique et les raisons
(personnelles ou professionnelles) de ce
choix en annonçant les différentes parties
Se rédige à la fin
QUESTIONNEMENT
INITIAL
Situation d’appel
Questions soulevées
• Rédiger la situation de manière précise
• Réaliser une synthèse du
questionnement
S’aider des outils pour cerner la
situation. Ils seront placés en annexe
mais commenter le résultat des
outils dans le TFE
QQOQCP
Tableau de
questionnement
RECHERCHE
EXPLORATOIRE
Lecture
Entretiens exploratoires
Autres expériences
Observations
➔ Définir l’objet de
recherche : de quoi s’agit-il ?
L’objet de recherche
concerne l’étude d’une
pratique IDE (situation ou
activité de soins)
• Argumentation du choix des outils :
commenter les outils utilisés en précisant
leur apport dans le cheminement
• Fixer un cadre de référence conceptuel
et contextuel :
▪ Définitions et concepts essentiels
des principaux phénomènes
soulevés par la situation
▪ Analyse des phénomènes soulevés
en faisant le lien avec ses propres
pratiques de soins, les compétences
mobilisées et les enseignements
dispensés au cours de la formation
• Cibler ses recherches sur des mots
clés
• Repérer l’unité de compétence ou
élément de compétence, diagnostic
infirmier ou règle de bonne
pratique auquel se rattache le
phénomène étudié
• Intégrer la (les) activité(s) de soins
dans son (leur) contexte (contexte
(description de l’activité ou de la
spécificité de l’unité qui prend en
charge cette ou ces activités…)
Brainstorming
Tableau de
questionnement
Carte mentale
QUESTION DE
DEPART
Sous tendue par la recherche
exploratoire
Plusieurs objets de
recherche sont
envisageables pour une
même thématique
Introduire cette question en expliquant
pourquoi la situation ou activité de soins
choisie représente une source de difficultés
(ou d’amélioration) dans la pratique
soignante au regard de ses représentations
et valeurs (personnelles et professionnelles)
• Rédiger une synthèse du
cheminement jusqu’à la question
au regard de l’analyse des
recherches
• Repérer les écarts de nonconformité (ou d’amélioration de la
qualité des soins). Le cadre de
référence s’appuie sur la
législation, les règles de bonnes
pratiques
Tableau de
questionnement
11
PROBLEMATIQUE Cibler ses lectures
Entretien de type
exploratoire
Rencontre avec les
personnes ressources
Expériences : personnelles et
des professionnelles
Exposer votre compréhension de l’écart ou
tenter de l’expliquer :
• Expliquer en quoi il est important de
traiter la question
• Fournir un argumentaire des explications
en faisant référence au cadre théorique :
cette partie ne doit pas dépasser 1/3 de
la partie argumentation
• Citer les différentes hypothèses possibles
et argumenter le choix des 2 ou 3
hypothèses choisies
• Préciser le contexte : habitude de
service, organisation de cette
activité, cadre théorique
• Faire appel aux valeurs mobilisées ;
aux rappels conceptuels ou
contextuels ; aux expériences de
soignants ou autres personnes
• Citer les conséquences sur le
soignant, le soigné et la qualité de
la prise en charge
• Citer les hypothèses au regard du
diagramme
Diagramme causeeffet
HYPOTHESES Fournir un argumentaire : analyser les
causes, conséquences ou bénéfices risques
de cette hypothèse au regard :
• De la satisfaction de la personne soignée
et de son entourage si besoin ;
• De la qualité,
• De la sécurité,
• Des règles d’ergonomie et de confort,
• De la réglementation et bonne pratique
Des recommandations
• De la déontologie ou des valeurs
professionnelles mobilisées dans la
situation,
• De l’éthique
• Traiter 2 (maximum 3) hypothèses
• L’analyse se fait au regard de
chaque hypothèse et doit
permettre de la valider ou
l’invalider
• Les causes/conséquences ou
bénéfices/risques seront à
développer pour le patient, le
soignant et la qualité des soins
Carte mentale
CONCLUSION Dans un premier temps conclure en
revenant à la question de départ et donner
une synthèse des réponses
Puis rédiger la conclusion définitive en
ouvrant sur l’avenir (question de recherche)
Rédiger une conclusion à partir de
l’analyse des hypothèses puis de
l’ensemble du travail
12
SOUTENANCE
Objectifs
– Situer son travail dans le parcours professionnel
– Présenter de manière synthétique l’objet du mémoire ainsi que les résultats significatifs obtenus
– Identifier son cheminement, tant au travers du travail d’écriture que de la posture de chercheur
– Enrichir son travail par de nouveaux apports et porter un regard critique sur l’ensemble du travail réalisé
Composition du jury
▪ Formateur guidant
▪ Co jury : 1 formateur
Déroulement de la soutenance
Présentation du TFE
15 minutes
Intérêt en rapport avec le choix du thème
Synthèse succincte de la recherche
Apports éventuels suite à la recherche
Intérêt de la recherche d’un point de vue professionnel et personnel
Positionnement de chercheur
45 minutes Discussion – échanges
Commentaires et questions du jury
Réponses et argumentation de l’étudiant
Remarque : Un erratum (rectificatif des fautes après impression) peut être fourni aux formateurs au début de l’entretien
La soutenance
n’est pas un
résumé du TFE !
13
CRITERES ET INDICATEURS D’EVALUATION
Indicateurs et critères d’évaluation de l’UE 3.4 S6 Indicateurs et critères d’évaluation UE 5.6 S6
DEFINITION DE L’OBJET DE RECHERCHE PERTINENCE DES DONNEES RECHERCHEES
La situation d’appel :
→ est en lien avec le champ de compétences infirmiers
→ est rédigée avec pertinence
→ les idées principales sont documentées
→ les données recherchées alimentent la question de départ
→ l’étudiant est capable de s’approprier les repères théoriques
(utilisation de la bibliographie, des annexes…)
INTERET DU SUJET POUR LA PROFESSION PERTINENCE DANS L’ETUDE DU PROBLEME
→ l’infirmier (ère) est un acteur essentiel
→ l’implication personnelle est effective (positionnement par rapport au
thème, fait part de ses ressentis, fait référence à un système de valeurs)
→ l’intérêt professionnel est repérable (les compétences sont citées et
mobilisées, fait référence aux valeurs professionnelles et à des normes et/ou
à un cadre législatif pertinent)
→ la question de départ est claire, compréhensible, finalisée
→ la recherche et les hypothèses sont en lien avec le champ de compétence
infirmier
→ la recherche et les hypothèses sont en lien avec la question de départ
→ une majorité d’hypothèses est soulevée
→ les hypothèses retenues sont argumentées
COHERENCE ENTRE L’OBJET DE L’ETUDE ET LES METHODES ET OUTILS CLARTE DE LA CONSTRUCTION DU CADRE ET DE LA DEMARCHE D’ANALYSE
→ les questions sont en lien avec la situation d’appel
→ le questionnement est complet
→ les outils et /ou méthodes sont repérables, en lien avec la situation
d’appel, décrits
→ capacité d’analyse (élémentaire, descriptive comprend des liens conceptuels
et contextuels)
→ capacité à développer un esprit critique (donne son avis)
→ capacité de synthèse
→ appropriation de la démarche méthodologique du T.F.E.
– évolution du cheminement (étudiant en constante progression, pertinence
des démarches…)
– utilisation de différents outils de recherche
RICHESSE DES SOURCES DOCUMENTAIRES CAPACITES DE REDACTION
→ les idées principales sont documentées
→ les sources documentaires sont fiables, actualisées, accessibles
→ les sources documentaires sont citées dans une bibliographie
→ respect des consignes de présentation
→ respect de la grammaire, l’orthographe et de la syntaxe
→ utilisation de la terminologie infirmière et d’un langage soutenu adapté
→ construction générale
PERTINENCE DE L’ANALYSE CAPACITES ATTENDUES à la soutenance
→ l’analyse est étayée, pertinente → explicitation de la démarche et des choix
14
→ le cadre théorique est repérable et/ou clairement défini
→ la question de départ est formalisée
→ la question de départ permet la poursuite de la recherche
→ complément d’informations par rapport à l’écrit
Pendant l’argumentation l’étudiant :
→ fait preuve d’écoute
→ est pertinent dans les échanges
→ a une prise de position construite et argumentée
→ fait preuve d’ouverture d’esprit,
→ prend en compte des avis et opinions d’autrui
→ fait une autoévaluation : bilan des points faibles et des points forts
→ montre une implication dans le projet professionnel
QUALITES REDACTIONELLES
→ respect des consignes de présentation
→ respect de la grammaire, l’orthographe et de la syntaxe
→ utilisation de la terminologie infirmière et d’un langage soutenu adapté
→ construction générale (cheminement repérable)
15

ANNEXES

Annexe 1
TITRE
NOM :
PRENOM :
PROMOTION :
INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS
1, Faubourg Sainte Croix
57604 FORBACH
Unités d’enseignement : 3.4 S6 Initiation à la recherche en soins infirmiers
5.6. S6 Analyse de la qualité et traitement des données
scientifiques et professionnelles
TRAVAIL ECRIT DE FIN D’ETUDES SESSION :
TRAVAIL ECRIT DE FIN D’ETUDES SESSION :

 

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